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revue de presse: Quand la justice rattrape les antiquaires

Trafic d'art Basés à Genève, les frères Aboutaam, sont deux des plus grands marchands d'antiquités de la planète. Les accusations pleuvent depuis peu, raconte Agathe Duparc.

De Genève à New York, en passant par Londres, le petit monde secret des antiquaires est en émoi. Depuis la fin avril, des événements de taille font jaser. A quelques semaines d'intervalle, deux des plus célèbres marchands d'art au monde, les frères Aboutaam, ont été épinglés par la justice. Icham d'abord, qui vient de reconnaître devant un tribunal de Manhattan qu'il avait menti sur la provenance d'un objet de très grande valeur. Puis Ali, le «Genevois», condamné par contumace à 15 ans de prison au Caire, pour un vaste trafic d'antiquités égyptiennes passant par la Suisse.
Jamais les projecteurs n'avaient été braqués avec autant d'insistance sur ces commerçants légendaires. Propriétaires de la galerie Phoenix Ancient Art, à Genève, qui a une antenne à New York, les frères d'origine libanaise brassent depuis des années des pièces qui font saliver les plus riches collectionneurs et certains grands musées. Antiquités mésopotamiennes, orientales, gréco-romaines, toutes les plus belles pièces s'achètent chez eux.
La success story a commencé près de Baalbek, au Liban, «l'unique pays du Proche-Orient à autoriser le commerce des antiquités» dit-on. La réalité est moins claire. La région est riche en trésors et secouée par la guerre civile. Pour certains, comme Suleyman, le père, il n'y a qu'à se baisser. Il s'impose comme un grand marchand. La famille s'installe en Suisse, pays qui permet d'agir en toute discrétion. Mais en 1998, la disparition de Suleyman dans le crash de Swissair met les fils en selle. La maison Aboutaam deviendra vite incontournable.
Or depuis peu, l'envers du décor fait surface. Si, depuis des décennies, archéologues et ONG dénoncent le pillage de certaines régions (Irak, Iran, Afghanistan, Chine et autres), les filières et les connivences à tous niveaux, les Aboutaam, eux, ont toujours balayé les soupçons. Malgré les indices qui s'accumulent.
300 pièces saisies En décembre dernier, après une enquête des douanes américaines, Icham était arrêté à New York, accusé d'avoir importé illégalement une coupe en argent en forme de griffon, vieille de 700 avant J.-C. Pièce unique provenant d'un chantier iranien découvert en 1988 et pillé à tous vents. En février 2000, arrivant de Genève, il avait déclaré l'objet comme provenant de Syrie. Il reconnaît aujourd'hui avoir falsifié ce document pour faciliter la vente à un collectionneur privé, pour 950 000 dollars, risquant une peine de six mois de prison.
«Il a plaidé coupable pour mieux s'en sortir. Cela prouve que les choses se corsent pour les Aboutaam», fait remarquer un connaisseur. Car il y a aussi les ennuis d'Ali: quinze ans de prison en Egypte, accusé d'avoir été l'un des principaux maillons d'un gigantesque trafic d'antiquités provenant de fouilles clandestines.
Contacté par L'Hebdo, son avocat bâlois, explique d'un ton affable qu'il attend toujours le verdict du Caire. Il s'étonne qu'Ali n'ait pas reçu auparavant la visite de la justice égyptienne, qui s'est pourtant déplacée en Suisse.
En août 2003, alors que 300 pièces avaient été saisies au port franc de Genève, le nom d'Aboutaam n'apparaissait pas encore. Seul avait été identifié un certain Alan Nabil Anawati, un Canadien connu dans le milieu. Lequel a lui aussi écopé de 15 ans. «Les Egyptiens ne donnaient pas d'informations. On pensait qu'ils avaient peu d'éléments, mais on a su qu'ils avançaient avec des écoutes téléphoniques», explique un des responsables de l'opération côté suisse.
Ces écoutes font ainsi état de conversations entre Tarek al-Sweissi, la tête du réseau, membre influent du parti au pouvoir en Egypte, condamné à 35 ans de prison et celui qui est identifié comme Ali Aboutaam. La carte de visite de ce dernier a été retrouvée chez al-Sweissi. «C'est un tout petit monde. Ils ne faisaient pas d'affaires ensemble, rétorque l'avocat. Les écoutes mentionnent juste un certain "Ali" parlant un dialecte syrien. Ce n'est pas lui.»
Drôle de coïncidence Sur la liste des étrangers condamnés à quinze ans de réclusion figurent également une Suissesse et son ami kenyan, un marchand d'art allemand et sa femme, un Français d'origine marocaine, et un Suisse que L'Hebdo a pu joindre.
Ralf Kutny de la maison Rodolphe Haller - transitaire d'art - s'offusque de la lourdeur de sa peine. Il reconnaît avoir dédouané à Zurich une caisse de 42 pièces, mais sans savoir qu'elles avaient illégalement quitté l'Egypte. Mais cet envoi «n'avait rien à voir avec Aboutaam», avec qui il a par ailleurs travaillé, ajoute-t-il.
Coïncidence ou pas, les deux hommes ont le même avocat, le fameux Bâlois. «Rien d'étonnant à cela», estime Michel Van Rijn, ancien marchand d'art reconverti en justicier planétaire, mène une guerre contre les Aboutaam et autres marchands troubles. Ce Hollandais dont le site web est attentivement lu dans le milieu explique ainsi que les frères libanais disposent un peu partout d'hommes de confiance, toujours prêts à aider et qu'il a lui-même joliment baptisé les «aboutermites». L'insecticide égyptien fera-t-il effet?
Source: L'Hebdo; 15.07.2004; numéro 29; page 27

2005-02-26, Lorenz E. Baumer

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